
Si vous me suivez depuis un certain temps, il y a un actif qui me tient à cœur. Il s’agit de l’or. Je souhaite le démocratiser et balayer toutes ses idées reçues qui sont généralement injustifiées.
Prétendre que investir dans l’or ne sert à rien. Je demande à voir. De 2001 à 2011, son prix a explosé à la hausse de 476 % alors que le S&P 500 a baissé de 4,7 % sur la même période. Avoir un petite exposition sur le métal jaune dans votre portefeuille boursier vous aurait permis de limiter la casse.
Malgré tout, l’or n’a pas encore les faveurs des professionnels de la finance parce qu’ils ne rapportent pas de rendement. La baisse entre 2012 et fin 2015 les ont découragé. Il est également possible que ce désintérêt relève d’une question d’habitudes d’investissement. Pourtant, les arguments y sont favorables depuis le début de XXIème siècle.
C’est pourquoi ce n’est pas une mauvaise idée d’investir dans l’or ou plutôt dans les actions aurifères pour protéger votre portefeuille boursier.
Cet article est un sorte de guide. Il vous explique :
- Qu’est-ce qui fait bouger le cours de l’or ?
- Pourquoi investir dans les actions aurifères ?
- Quels sont les critères à connaître pour bien choisir une action aurifère ?
- Pourquoi elles très bons marché ?
Je vous donne également en toute transparence les 3 actions aurifères que j’ai achetées.
Qu’est-ce qui fait bouger le cours de l’or ?
La majorité des professionnels de la finance font l’erreur de considérer l’or comme une matière première. Il n’a pas pour vocation à être consommé, car l’industrie représente une faible part de la demande. Ce qui veut dire que le cours de l’or ne dépend pas de la loi de l’offre/demande.
Savez-vous que l’or était une monnaie depuis des millénaires ? Le métal jaune permettait de stocker de la valeur et se protéger contre l’inflation. Depuis qu’il ne joue plus de rôle sur le système monétaire international, son prix est largement en hausse. Dans les années 1970 marquées par une inflation très élevée, il valait mieux en détenir. Ceci dit, la période 2001-2011 correspondait à une hausse du cours de l’or sans réelle inflation. Comme quoi, il ne faut pas trop se fier sur des événements passés pour faire un jugement précis.
En vérité, le principal facteur qui impactera le cours de l’or, est l’évolution des taux d’intérêt réels. C’est la véritable barrière d’ajustement. En effet, l’or ne rapporte pas de rendement. Il est donc logique de l’opposer aux obligations d’Etats, qui reflètent la confiance dans la valeur des monnaies fiduciaires comme le dollar, l’euro, etc. Pour ne pas inciter les investisseurs à en détenir, il faudrait que le différentiel entre le taux nominal des Bons du Trésor américains et l’inflation soit très positifs.
Sur le graphique, le cours de l’or en dollar se comporte bien lorsque les taux réels des Bons du Trésor américains à maturité longue ne dépassent le seuil de 2-3 %. Ce constat est très flagrant dans les années 1970.
Globalement, l’avenir de l’or doit être lu en partie dans l’évolution de la politique monétaire de la banque centrale américaine, la FED et la Chine qui a rebattu la carte mondiale au niveau monétaire en procédant par des achats à bon compte.
Pourquoi investir dans les actions aurifères ?
Le cours de l’or et les actions aurifères se sont bien comportés lors de la grande récession liée au fardeau des subprimes et la crise des dettes souveraines en Europe, avec un sommet à plus de 1 900 $. Le graphique suivant montre un comparatif de performance entre le GDX (en bleu), un ETF adossé aux actions aurifères et le S&P 500 (en rouge) depuis mai 2006.
Lorsque les États-Unis et l’Europe sont parvenus stabiliser leur croissance économique à un rythme raisonnable, il n’y avait aucun intérêt d’acheter de l’or ou des actions aurifères de 2012 à fin 2015.
Le secteur aurifère a lourdement payé de sa personne. Durant les années 2000, la plupart des entreprises du secteur étaient obsédées par la croissance des réserves d’or au détriment de la rentabilité. Elles se sont lancées dans des acquisitions onéreuses ou des projets d’exploration à faible valeur ajoutée en négligeant la hausse des coûts de production, la réglementation environnementale et fiscale des pays producteurs. À l’époque, elles étaient persuadés que le cours de l’or ne pouvait que monter.
Le krach de l’or d’avril 2013 a battu en brèche cette hypothèse et a entrainé une chute exponentielle des cours des actions aurifères. Les conséquences ne sont pas faites attendre : remplacement du management, cessions d’actifs, suppression d’emplois, reports de projets.
D’un autre côté, cela a eu le mérite d’assainir ce secteur d’activité même si les effets positifs de la restructuration tardent à se faire ressentir. Les OPA de Barrick Gold sur Rangold puis de Newmont Mining sur Goldcorp confirment leur consolidation. Le plus rassurant dans les deux opérations est qu’elles se réalisent sur des cours de l’once d’or relativement bon marché.
Ayant pris conscience de leurs erreurs passées, les entreprises aurifères ont changé radicalement de politique stratégique en privilégiant la rentabilité de leurs projets miniers et le cash flow pour soigner leurs actionnaires.
Disons-le franchement. Le secteur aurifère a touché son point bas au début de l’année 2016 et est au milieu d’une reprise cyclique mais sa valorisation est historiquement bon marché par rapport au marché actions traditionnel.
L’autre argument de poids est la position acheteuse nette des banques centrales depuis courant 2010. L’année 2018 a vu le record d’achat d’or des banques centrales depuis 50 ans. Pouvez-vous dire qu’il y a un désintérêt des élites financières ? Sûrement pas. Cette tendance de fond n’est pas prête de s’arrêter et confirme le doute sur l’hégémonie du dollar.
Le regain d’intérêt de ces dernières années pour le métal jaune vient majoritairement des banques centrales des pays émergents pour diverses raisons. Tout d’abord, elles cherchent une alternative crédible pour diversifier leurs réserves de change, donc ne plus dépendre du dollar. Deuxièmement, elles veulent se prémunir des futures crises économiques, financières et géopolitiques.
Sans parler des incertitudes monétaires qui se tendent progressivement, ces arguments favorables militent de s’intéresser à l’or comme un moyen de protéger votre portefeuille boursier. Investir dans les actions aurifères, c’est bénéficier de l’effet de levier sur le cours de l’or. En contrepartie, elles sont plus volatiles. Quand le cours de l’or monte, les actions aurifères montent sensiblement. Et quand le cours de l’or baisse, c’est un cauchemar.
Voyons maintenant les critères à connaître pour vous accompagner dans vos investissements sur ce secteur très volatile.
Les critères pour bien choisir une action aurifère
Comme je l’ai dit auparavant, les actions aurifères ont mangé leur pain noir et se situe au milieu d’une reprise. Une consolidation saine du secteur est en place. Le peu d’intérêt chez les professionnels de la finance signifie qu’il n’existe pas de bulle sur le métal jaune. Selon la GATA (Gold Anti-Trust Committee), il représente à peine 0,6 % de parts d’actifs financiers au niveau mondial.
Vous avez une fenêtre de tir pour investir dans les minières aurifères. Vous êtes intéressé mais vous voulez plus d’informations.
Alors comment bien les choisir ?
Critère n°1 : Le type de mine d’or
Le cycle de vie d’une mine d’or ressemble dans les grandes lignes à celui d’un puits de pétrole. Entre chaque phase, il peut s’écouler plusieurs années. En fouinant sur le web chez les Canadiens, la durée de vie d’une mine d’or dépend de la quantité des réserves du gisement et du taux de production prévu en amont.
Les mines d’or sont classées en deux catégories distinctes :
- Mine à ciel ouvert. Le procédé se fera en enlevant les morts-terrains (couches sédimentaires à casser pour arriver au minerai) à l’aide d’équipements lourds comme les camions à benne, les bulldozers, les bouteurs et la dynamite. Lorsque cette étape est réalisée, l’exploitation de la mine peut commencer par l’intermédiaire des foreuses, des pelles électriques ou hydrauliques. Les minerais d’or extraits seront transportés dans des tombereaux et des convoyeurs pour être transférés dans des usines de transformation.
- Mine souterraine. L’exploitation se fera par le creusement de puits profonds et de tunnels s’étirant sur plusieurs kilomètres à l’aide d’équipements lourds dans le but d’accéder au minerai.
Une mine souterraine mobilisera plus de capitaux et d’énergie. Quant à la mine à ciel ouvert, elle est moins coûteuse à première vue mais sera exposée aux aléas climatiques. Son bilan environnemental peut être catastrophique.
Critère n°2 : La répartition géographique des mines
Le fait qu’une action aurifère est possède des mines d’or positionnées dans plusieurs zones géographiques, ne signifie pas que le risque soit moins élevé. D’un autre côté, cela a le mérite de mieux répartir le risque.
Nous verrons par la suite que la répartition géographique des mines a son importance sur le risque géopolitique et le coût de production.
Critère n°3 : Le risque géopolitique
Investir dans des actions aurifères exposées dans des zones géographiques politiquement instables, possède une prime de risque plus élevée. D’une part, le coût de la formation est relativement important parce qu’il est difficile de trouver rapidement une main d’œuvre qualifiable. D’autre part, leur production d’or peut s’effriter du jour au lendemain suite à un coup d’État ou des mouvements sociaux.
Par prudence, il n’est pas idiot de connaître la durée de leur présence dans ces pays à risque. Si c’est de longue date, cela signifie qu’elles ont bien pris en compte dans leur politique stratégique.
Critère n°4 : La taille du gisement d’or
Vous les trouverez sous deux dénominations sur leurs sites officiels : réserves prouvées et réserves probables.
Les réserves prouvées correspondent à la quantité d’or estimée au cours de l’exploration. Les réserves probables sont associées à la quantité d’or dont la probabilité d’en récupérer environ 50 %.
Critère n°5 : La teneur du minerai d’or en grammes d’or/tonne
Plus la mine a une teneur élevée, plus l’entreprise produira d’avantage d’or. Bien que cela n’engage que moi, une teneur du minerai supérieur à 2 g/t est considérée comme correcte.
Critère n°6 : Le coût de production
En toute franchise, c’est le critère prioritaire pour investir dans les actions aurifères. Les méthodes de calcul utilisées par le secteur appelées « cash costs » et « all-in costs » prêtent à discussion. Premièrement, elles ne prennent pas en compte toutes les dépenses. Deuxièmement, elles ne sont pas reconnues auprès des standards comptables internationaux. Troisièmement, leur grand écart par rapport au prix de marché de l’or me laisse sceptique. En fin de compte, les actions aurifères font preuve de relâchement sur certains aspects pouvant impacter leur profitabilité et leur rentabilité.
Le cash costs se concentre exclusivement sur les éléments de la chaîne de production et néglige les charges administratives, le marketing, les dépenses d’investissement pour maintenir et vendre la production, ou encore les dépréciations d’actifs.
Le all-in costs ne prend pas en compte les taxes, les intérêts minoritaires, les dividendes payés aux actionnaires ou encore le coût des intérêts de la dette.
Si vous désirez obtenir un coût de production plus conforme à la réalité, suivez le cash flow opérationnel qui est moins susceptible d’être manipulé. Déduisez-le par le chiffre d’affaires (1). Convertissez la production totale en onces d’or équivalentes (oz) si l’entreprise aurifère produit d’autres métaux que l’or comme l’argent, le cuivre, le zinc ou le plomb (2). Enfin, divisez (1) par (2) pour obtenir le coût réel de la production.
Critère n°7 : Le niveau d’endettement
Les actions aurifères avec un niveau d’endettement important possèdent des coûts de production élevées. Elles se comporteront mieux lorsque le cours de l’or monte sensiblement. Elles seront dans le pétrin lorsque le cours de l’or est relativement bas ou modéré. De ce fait, évitez d’acheter ce genre d’actions aurifères.
D’autre part, les actions aurifères qui possèdent une faible dette et maîtrisent leurs coûts de production, performeront moins bien lorsque le cours de l’or monte sensiblement. Cependant, elles ont la capacité de mieux résister si le cours de l’or est relativement bas ou modéré.
Critère n°8 : La génération de cash flow
Les actions aurifères sont réputées par leur forte volatilité. Leur business model dépend de l’évolution du cours de l’or. Vous ne devez pas analyser les bénéfices, les dividendes, la rentabilité ou la profitabilité sur les 5 à 10 dernières années.
Ce qui serait le plus réaliste, c’est d’analyser leur cash flow, en particulier le cash flow opérationnel sur le 5 à 10 dernières années. Comme les actions aurifères mobilisent beaucoup de capitaux pour extraire de l’or, veuillez qu’il ne soit pas négatif sur deux ou trois années consécutives.
Une valorisation très attractive par rapport aux réserves d’or
Si vous êtes mieux rodé sur les marchés financiers, vous avez sans doute entendu parler d’un proverbe boursier : « Les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, grandissent dans le scepticisme, mûrissent dans l’optimisme et meurent dans l’euphorie ».
À ce stade, je pense que les actions aurifères ont passé le cap du pessimisme. Elles ont rebondi fortement en 2016 avant de consolider en 2017. Lors du trimestre 2018 qui a vu les marchés actions laisser des plumes, elles ont mieux résisté. Les médias et les experts de la Bourse restent sceptiques à leur sujet. Cela s’explique par leurs méconnaissances sur le marché de l’or.
Obsédés par leur vision de court terme, ils occultent les bénéfices de la hausse du dollar, la consolidation du secteur, la politique stratégique tournée vers la rentabilité des projets miniers. La plupart des actions aurifères se sont créées des marges de manœuvre sur le plan financier et leurs restructurations ont été moins douloureuses. Sans fanfaronner, je suis l’un des rares à le signaler, probablement le seul en France.
Bien que leurs cours se soient repris de plus belle, elles restent décotées par rapport à leurs réserves d’or. On peut dire que le rattrapage est loin d’être comblé et le potentiel de hausse reste très intéressant. Même si la tendance haussière se confirme, ayez à l’esprit qu’investir dans les actions aurifères reste volatile. Pour une meilleure gestion du risque, je vous suggère de privilégier les grosses capitalisations boursières – c’est-à-dire les grands producteurs d’or – parce qu’elles font l’objet d’un suivi important de la part de la communauté financière.
Si vous me suivez depuis un certain temps, les actions aurifères m’ont coûté cher sur la performance globale de mon portefeuille. Soucieux de ne pas reproduire les erreurs du passé, vous allez constater dans la partie suivante que je privilégie une catégorie moins risquée.
3 actions aurifères que je possède (ou ai possédé) en portefeuille
Je consacre 5 à 15 % de mon portefeuille sur les actions aurifères. Je suis investi majoritairement sur les streamings et les royalties. Cela étant dit, je n’ai pas fermé la porte sur quelques producteurs d’or en raison d’une bonne gestion de leur trésorerie sur une longue période.
Franco-Nevada (NYSE : FNV)
Franco-Nevada est une des rares actions aurifères qui s’est bien comporté par rapport à son benchmark, l’ETF VanEck Vectors Gold Miners (NYSE : GDX). Elle s’est bien comportée durant la dernière grande baisse du cours de l’or 2012-2015. Depuis son introduction en Bourse, les investisseurs ont eu la main verte avec une performance proche de 400 %.
C’est une entreprise qui est un des leaders mondiaux dans le streaming et la royalty répartis aux quatre coins du globe. L’or et l’argent représentent environ 80 % de son chiffre d’affaires. Au lieu d’être propriétaire de mines, elle les finance. Cela permet d’économiser de l’argent pour les producteurs.
Franco-Nevada offre un financement aux producteurs pour aider à développer leurs mines d’or. En échange, l’entreprise reçoit une commission sur la production d’or dans le cas d’une royalty ou un droit d’acheter de l’or à moindre coût dans le cas d’un streaming.
Son business model de streaming/royalty est plus sécurisant que les producteurs parce que son prix d’équilibre sur l’or est relativement bas, tout comme ses concurrents Royal Gold et Wheaton Precious Metals. L’entreprise n’a pas le souci de gérer les aléas opérationnels d’une mine d’or, donc de minimiser le coût du capital.
Étant donné que Franco-Nevada est une des minières aurifères la moins volatile du secteur, elle performera un peu moins bien lorsque le cours de l’or grimpe sensiblement.
Au niveau financier, Franco-Nevada est clean de dettes et gère bien sa trésorerie.
Wheaton Precious Metals (NYSE : WPM)
Plus connu sous le nom de « Silver Wheaton », Wheaton Precious Metals est un pure player du streaming sur les métaux précieux dont 56 % du chiffre d’affaires pour l’or, 43 % pour l’argent et 1 % pour le palladium.
La répartition de son chiffre d’affaires est mieux équilibré entre l’or et l’argent. Son business model est moins sujet à risque et focus sur le streaming. Plus de deux tiers de ses contrats sont en mode production. Cela lui permet d’accélérer la récurrence de ses revenus. Son endettement reste acceptable après avoir dépensé énormément dans des projets miniers à fort potentiel sur la période 2012-2016.
En investissant dans Wheaton Precious Metals, je profite d’un effet de levier tant sur l’or que l’argent.
Agnico Eagle (NYSE : AEM)
Parmi tous les producteurs d’or côtés en Bourse, Agnico Eagle est celui que je classe en numéro 1. Je suis indirectement investir à travers les options via une vente de put.
Premièrement, ses mines d’or en phase de production sont situées dans des pays à faible risque géopolitique. Le Canada qui est son premier marché, est réputé par la qualité de ses formations dans l’industrie aurifère. Cela pourrait expliquer un coût de la main d’œuvre moindre.
Deuxièmement, la teneur global de ses mines d’or est supérieure à celle de ses principaux concurrents.
Troisièmement, l’entreprise maintient un cash flow opérationnel stable ou en croissance malgré un prix de l’or qui végète entre 1 100 et 1300 dollars ces dernières années. Cela signifie qu’Agnico Eagle maîtrise ses coûts de production.
Derniers détails avant d’investir dans les actions aurifères
Que vous ayez envie ou pas d’investir dans les actions aurifères, c’est avant tout votre choix. Certains d’entre vous vont mettre en avant les problèmes environnementaux et moraux sur ce secteur. Je ne suis pas naïf sur ce point mais il est difficile d’avoir le cœur net. Je ne dis pas ça pour faire du politiquement correct. Un moment donné, un investisseur lambda doit mettre son égo ou sa fierté de côté pour fructifier son patrimoine.
Les actions aurifères sont des entreprises qui se respectent. Elles contribuent à l’activité de la bijouterie et dans une moindre mesure, du domaine médical et technologique. Chers détracteurs, analysez entre les lignes, car il n’y a pas rien de mal d’investir dans l’or.
Une attention particulière sera portée sur les actions aurifères qui ont une double cotation au Canada et aux États-Unis. Si vous résidez en dehors de ses deux pays, privilégiez la cotation américaine pour une question de liquidité.
Comme elles sont très volatiles, pensez à utiliser l’analyse graphique pour optimiser votre timing d’achat et votre gestion du risque. Sinon, pourquoi pas recourir à la vente de put sur les options qui a l’avantage de ne pas trop vous préoccuper des fluctuations quotidiennes.
Si vous désirez approfondir le sujet sur le secteur aurifère avant de passer à l’action, pourquoi pas lire mon livre L’Or Votre Assurance Contre Les Crises dont je prépare une deuxième édition.

Sovanna SEK est un investisseur de long terme passionné par la Bourse avec pour modèle, Warren Buffett. Il vous donne des conseils pratiques pour construire et gérer un portefeuille boursier rentable sur le long terme.
Sa philosophie d’investissement possède un côté pile ou face. Pile, il investit sur des actions de belle qualité à des prix raisonnables. Face, il est un défenseur de l’or pour se protéger contre l’inflation 2.0.
Bonjour,
Je m’intéresse à l’or, à Benjamin Graham, à Elliott.
Les mines d’or que vous proposez sont chères (fondamentalement parlant). J’en ai une autre à vous proposer sur laquelle j’ai déjà fait 90 % de + values locales et 70 % en €uro, et de nouveau j’ai retapé dedans, elle n’est pas chère… MML (medusa mining limited) sur la bourse australienne (asx).
Je vous propose aussi de visiter mon site : http://vagues-elliott.com.
A bientôt de vous lire…
PS : j’ai un ¨% de réussite de près de 100 % sur l’or depuis 2000, dommage qu’à l’époque je n’ai pas investi. Ascendant Lion quand tu me tiens.
Très cordialement.