
Vous abordez souvent la Bourse de la mauvaise des façons en raisonnant en capital. Votre erreur est que vous tenez trop à cœur à persister dans cette voie. Je sais que c’est très culturel en matière d’investissement. Sur la durée, vous n’allez pas tenir la route.
Personnellement, j’étais obsédé par les plus-values. Résultat, des années de galère avant de comprendre qu’il y avait mieux à faire en touchant régulièrement des bons dividendes.
Si je ne changeais pas mes habitudes d’investissement, je n’aurais jamais acquis la sérénité pour réussir en Bourse. Évidemment, cela ne se fait pas de manière radicale. Je me suis donné du temps malgré que je fasse encore quelques erreurs.
À présent, parlons de mon objectif de 1 000 € de revenus en Bourse en 2018. C’est très fourmi après plus de 8 années d’expérience sur les marchés financiers.
En soi, l’objectif en tant que tel est réaliste par rapport à ma situation boursière. Je suis conscient que ce n’est pas le rêve absolu. Par contre, je montre honnêtement la réalité. Ce qui vous intéressera le plus, c’est de connaître les solutions pour que je parvienne à cet objectif.
Vous aurez le réflexe de penser aux actions à haut rendement. Eh bien, vous avez tout faux. Je ne partirai pas à la chasse. Pourquoi ?
D’une part, les actions à haut rendement ne sont pas forcément des investissements ayant fait leurs preuves sur le long terme. J’ai des exemples sur la Bourse de Paris: EDF, Néopost, Vivendi, Orange, Solocal, Engie.
D’autre part, ce n’est pas la piste d’investissement préférée de Warren Buffett ou Peter Lynch. Sans rien vous cacher, je consulte des blogs financiers anglophones comme Seeking Alpha, Guru Focus, Dividend Monk qui recommandent de ne pas s’aventurer sur le haut rendement.
Chez nous en France, on est très attiré par le rendement facile. C’est culturel. C’est difficile de changer cette mentalité chez les particuliers. Idem pour la plupart des professionnels en gestion de patrimoine qui tombent dans cette illusion financière.
Piste n°1 : Construire un portefeuille immobilier coté
Vous avez les REITs aux USA, les SIIC en France, les SICAFI en Belgique et les FBI aux Pays-Bas.
Leur point commun est que ce sont des sociétés cotées qui investissent et gèrent des biens immobiliers. Elles se rémunèrent grâce aux loyers versés par leurs locataires.
Elles possèdent un statut fiscal particulier. Elles ont l’obligation de verser entre 80 et 90 % de leurs revenus à leurs actionnaires et un pourcentage de plus-value sur leurs cessions d’actifs.
Là où je vous demande d’être attentif, c’est que l’immobilier coté est un secteur très spécifique. Les ratios financiers que vous utilisez habituellement comme le PER, le payout ratio (ratio dividende sur bénéfice par action) ne sont pas fiables.
Piste n°2 : Pratiquez de la vente de put sur les options
Si vous êtes novice en Bourse, vous risquez d’être largué. Je vous recommande les sites Celtinvest de Paul Marcel et Zen Option de Gaël Deballe pour vous initier sur les options. Entre parenthèses, à ne pas confondre avec les options binaires qui sont à bannir.
Vous pensez que cela relève du suicide en cas de retour de forte volatilité comme c’est le cas ces dernières semaines.
Si vous avez une ligne directrice, vous mettez toutes les chances de votre côté en réduisant le risque et vos incertitudes. Je sais ce que je veux en termes d’objectifs. Je peux la pratiquer sans avoir recours à l’effet de levier avec le Cash Secured Put.
L’inconvénient du Cash Secured Put est que vous devez avoir beaucoup de cash pour la pratiquer régulièrement et sereinement. Pour l’instant, je dispose un capital potentiel proche de 8 000 à 10 000 €. Honnêtement, à ce jour, c’est le seul ingrédient qui me manque.
J’ai deux objectifs précis avec cette méthode :
- Toucher des revenus immédiatement sur des actions que je souhaite avoir dans mon portefeuille. Mais elles sont survalorisées en terme de ratio cours bénéfices ou par rapport à leur valeur intrinsèque chère à Warren Buffett.
- Racheter l’action à un prix compétitif par rapport au marché grâce à la prime. Bref, être assigné (c’est-à-dire si le cours de l’action touche le strike de la vente de put) n’est pas une fatalité si vous savez ce que vous faites.
Par ailleurs, je suis payé pour ma patience.
Je les atteint !
J’étais conscient que les dividendes ne suffiraient pas par rapport au capital de mon portefeuille. Du coup, j’ai accéléré le processus sur les options sur actions européennes et américaines pour atteindre l’objectif de 1 000 euros de revenus en Bourse. D’ailleurs, je remercie le courtier Binck.fr qui propose cette classe d’actif qui mérite d’être mieux considérée au yeux du grand public.
Si vous avez des questions en écoutant ce podcast ou des suggestions à me faire sur mon objectif sur les dividendes, vos remarques seront les bienvenues. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, cela m’aidera à me surpasser en tant qu’investisseur de long terme.

Sovanna SEK est un investisseur de long terme passionné par la Bourse avec pour modèle, Warren Buffett. Il vous donne des conseils pratiques pour construire et gérer un portefeuille boursier rentable sur le long terme.
Sa philosophie d’investissement possède un côté pile ou face. Pile, il investit sur des actions de belle qualité à des prix raisonnables. Face, il est un défenseur de l’or pour se protéger contre l’inflation 2.0.
Hello Sovanna,
Je viens de découvrir ton article et ton blog via Twitter. Félicitation pour l’atteinte de ton objectif 2018. Quel est ton objectif de gain pour 2019 ?
Concernant la vente d’options, comment sélectionnes tu les actions ? Tu fais de la vente d’option sèche ? Tu vends sur quelle échéance ?
Au plaisir de te lire prochainement,
Alexandre